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Confiance en Soi



Qui peut se vanter de n'avoir jamais prononcé ces mots: "je n'ai pas confiance en moi"?

Difficile en effet de se sentir sûr(e) de soi en toute circonstance, d'avoir assez d'assurance pour s'affirmer professionnellement ou dans un contexte plus intime.

Qu'est-ce qu'au juste d'ailleurs la confiance en soi? Certains assurent en manquer et pourtant se comportent avec aisance. Certains en revanche ne parviennent pas à cacher leur jeu et évitent soigneusement de se retrouver au centre des attentions. Quelle que soit sa forme, le manque de confiance en nous est un obstacle à notre épanouissement. Voici dix conseils puisés dans le best-seller d'Isabelle Filliozat, Fais-toi confiance (éditions Marabout), censés nous aider à restaurer notre assurance et pour paraphraser l'auteur, à oser être nous.

1- Identifier de quel type de manque de confiance en soi nous souffrons

Isabelle Filliozat distingue quatre "étages" en la matière. La confiance de base, également appelée "sécurité intérieure", à savoir notre "sensation corporelle d'être à notre place dans notre vie", la confiance en notre personne propre, en nos sensations, émotions, capacité à affirmer nos désirs et nos besoins, la confiance en nos compétences, notre intelligence, nos talents, connaissances, etc et enfin, la confiance relationnelle, en l'autre et en notre capacité à tisser des liens durables. En fonction de "l'étage" qui nous manque, il convient de travailler sur tel ou tel aspect de notre manque d'assurance.

2- Repérer ses zones de confiance

Même en ayant le sentiment de manquer totalement de confiance en nous, explique Isabelle Filliozat, il y a forcément des zones de sécurité dans notre vie, des parties de nous que nous aimons, des domaines dans lesquels nous nous débrouillons bien. Une bonne façon d'aggraver ce sentiment de manque d'assurance est de persister à ne pas voir ces parties positives. L'auteur propose une liste d'items : j'ai confiance en ce que j'éprouve, ce que je sens, ce que je vois, mes désirs, mon humour, ma ponctualité, etc. Le fait de cocher certaines de ces affirmations, assure la psychologue, permet déjà de sortir de cette étiquette "je n'ai pas confiance en moi".


3- Faire la liste de ses vingt principales qualités

Oui oui, vingt, cela semble beaucoup sans doute, mais non, rassure l'auteur, "vous ne risquez pas de voir vos chevilles enfler". Et si vous n'y arrivez pas, conseille-t-elle, faites vous aider par vos proches: "qu'est-ce que tu aimes en moi, quelles sont trois qualités que tu me reconnais?". Reportez ensuite ces qualités sur des post-it et disposez-les un peu partout, sur votre frigo, votre table de nuit, dans votre agenda, etc. A chaque fois que vos yeux se posent sur l'un d'entre eux, "inspirez profondément en éprouvant cette qualité en vous".

4- Faire le bilan de ses difficultés

"Plus vous serez conscient des conséquences négatives de votre défaut de confiance sur votre vie, plus vous serez motivé à changer", explique Isabelle Filliozat. Pour cela, identifiez les comportements et attitudes qui découlent de ce manque de confiance et voyez comment cela vous limite sur le plan scolaire, professionnel, amoureux, amical, etc. Posez-vous ces questions : qu'est-ce qui serait différent dans ma vie si j'avais davantage confiance en moi? Qui serais-je aujourd'hui?


5- Pister les éventuels bénéfices secondaires

C'est une chose de savoir ce que notre manque de confiance en nous crée comme obstacle dans notre existence, c'en est une autre que de prendre conscience de ce que ce fonctionnement nous apporte. En effet, si nous avons mis en place certains mécanismes, c'est en général parce qu'ils nous arrangent, d'une certaine manière, même s'il est parfois difficile de l'admettre. D'où cette question que nous pouvons nous poser : "manquer de confiance en moi me permet de..." D'être "protégé(e)" par ceux qui nous entourent, d'éviter de monter en première ligne, d'esquiver certaines tâches que nous n'aimons pas, etc. "Suite à ce constat, que décidez-vous? Allez-vous conserver votre manque de confiance avec tous les avantages qu'il offre ou décidez-vous de vous en libérer?", interroge Isabelle Filliozat.

6- Identifier ses croyances

Quelles sont les croyances sur lesquelles nous basons notre manque de confiance en nous? Par exemple, "je suis moche, je ne suis pas intéressant(e), incapable", ou au contraire, "je suis trop sympa, ce sont les autres les méchants", etc. Souvent, décrypte l'auteur, notre entourage perçoit les signaux que nous envoyons consciemment ou inconsciemment et y répond. Par exemple: "Je ne suis pas intéressant", entraîne de la part de celui qui s'en convainc une mise en retrait volontaire, qui elle-même provoque chez les autres la conviction que nous ne désirons pas qu'ils viennent vers nous. Ce qui nous conforte dans cet esprit de ne pas être intéressant. Déconstruire nos croyances est un pas essentiel vers le gain de confiance en nous. Isabelle Filliozat conseille de modifier pendant quelques jours l'une de nos attitudes: "si j'avais la croyance d'être quelqu'un de super intelligent, comment me comporterais-je?"

7- Cesser de se dévaloriser

"Tu es incapable, tu es nul, etc". Une fois ces mots que nous nous répétons identifiés, l'auteur conseille de les répéter à voix haute, comme un disque, en accélérant le rythme, le ralentissant, en haussant la voix puis en chuchotant. "Après avoir joué, je constate que j'ai le pouvoir sur le disque. Je l'arrête simplement. Je le jette. Je visualise que je le brise et le mets à la poubelle, il part, en morceaux, sur une décharge, j'en suis débarrassé."


8- Restaurer sa sécurité intérieure par la respiration et le contact physique

Plusieurs fois dans la journée, penser à son bassin. Respirer profondément jusqu'au bas de sa colonne vertébrale. Pratiquer la respiration abdominale, faire quelques pas de "marche consciente", centré sur son bassin, en pesant sur le sol. Multiplier les contacts physiques. "Chaque fois que je suis touché ou que je touche quelqu'un, je prolonge ma conscience jusque dans le corps de l'autre", écrit Isabelle Filliozat.

9- S'accepter tel qu'on est

"S'accepter comme on est ne signifie pas rester avec des comportements toxiques ou dérangeants", prévient l'auteur. Ainsi, annoncer "Je suis colérique, je m'accepte comme je suis" ne vous rendra pas heureux. Pas plus que "je suis fumeur, j'ai une écriture illisible, je suis violent", etc. "Tous ces attributs sont des symptômes". S'accepter comme on est ne signifie pas être complice de ces symptômes. Il faut, précise Isabelle Filliozat, "accepter ce qui ne peut être changé, modifier ce qui peut l'être et avoir la sagesse de distinguer l'un de l'autre". Ce qui n'est pas si simple et peut nécessiter l'aide d'un psy, conseille-t-elle. D'une manière générale, l'acceptation passe par l'arrêt des comparaisons que nous nous imposons et qui nous désavantagent.

10- Sortir de ses habitudes

Les habitudes sont confortables, elles forment des repères dans nos vies et dans nos relations, constate la psychologue. Elles donnent une illusion de stabilité, de permanence. Parfois utiles, elles nous évitent de nous poser trop de questions, notamment celle-ci, fondamentale: "de quoi ai-je envie aujourd'hui?" Dont acte. Si vous prenez tout le temps le métro, essayez le bus, ou la marche à pied. Vous êtes plutôt café le matin? Essayez le thé ou le jus d'orange. L'idée n'étant pas de se forcer à changer de goût, mais à cesser de se définir par nos habitudes et d'oser, à un moment, être quelqu'un d'autre que cette personne "plutôt café le matin ou qui n'aime pas le salé ou encore qui choisit toujours les escalators". S'autoriser à être différent, même sur des détails, c'est enfin oser être soi.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/styles/psycho/10-conseils-pour-avoir-plus-confiance-en-soi-selon-isabelle-filliozat_1673483.html#WeeortMPdJYrHfv9.99

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