Auto-sabotage
Je voudrais vous parler d’inversion psychologique, qui conduit droit à l’autosabotage.
Pourquoi est-ce que certaines personnes sont incapables de perdre du poids, même en suivant une diète, ou de le reprendre après l’avoir perdu ?
Pourquoi restons-nous dans des situations désagréables tout en sachant que cela nous fait mal ?
Pourquoi nous n’arrivons pas à réaliser un projet, même si on met tout nos efforts pour y arriver ? Pourquoi est-ce que je vais dans un endroit où je n'ai pas envie d’être ? Et que malgré mon désaccord, je me retrouve là ? Serions-nous en inversion psychologique ? Qui, par le fait même, nous mène tout droit à l’auto-sabotage ? Michel Kuc est psychothérapeute, il nous explique comme nous sommes déçus quand, après avoir pris une décision sincère nous sommes entrainés à y renoncer, apparemment contre notre volonté. C’est ça qu’il appelle le syndrome de l’auto-sabotage, un phénomène qui nous pousse à agir à l’encontre de nous-mêmes et de ce qui nous fait du bien. Nous avons alors les idées si noires que le moindre projet nous apparaît comme une entreprise hors d’atteinte. Or dans cette course à l’échec, nous sommes peut-être plus responsables que nous le croyons. L’auteur nous explique comment nos polarités peuvent être inversées au point de nous dicter les actions le plus nuisibles. Il y a des gens qui croient sincèrement vouloir s’améliorer alors que leur inconscient s’oppose à leur volonté. Ces personnes s’auto-détruisent lentement : elles souffrent du syndrome de l’inversion psychologique.
Il nous aide à découvrir les mécanismes de ce phénomène dévastateur, à les prévenir et à les corriger avec des tests pour mesurer notre propension à l.'auto-sabotage ainsi que des exercices faciles pour nous libérer des nœuds de l’énergie destructrice.
L’inversion psychologique explique en grand partie les échecs survenant dans une situation donnée, alors qu’aucune raison apparente ne les laissait présager (ex : le jour de l'examen du permis de conduire, on ne sait plus comment passer les vitesses alors que la veille, on se sentait sûr de soi...)
C’est un état mental caractérisé par un ensemble de signes dénotant un recul ou un effet contraire à ce qui avait été établi sur le plan comportemental comme un objectif à atteindre. Ce terme permet de regrouper de façon adéquate et sous un seul vocabulaire plusieurs états psychologiques néfastes, comme l’auto-dénigrement et les comportements défaitistes, le refus de soi, l’échec de perdant, personnalité auto-destructrice ou des tendances sadomasochistes.
C’est à Roger Callaghan que l’on doit la découverte du phénomène de l’inversion psychologique. L'inversion psychologique : un état dissocié.
Chez une personne qui a tendance à l’autosabotage, tout se passe comme si, à l’intérieur du corps (au niveau du cerveau ou du thymus probablement), un ordinateur central gouvernait en permanence les diverses fonctions de l’organisme et les relayait sur un écran de contrôle. Pour poursuivre l’analogie, on a l’impression que des feux verts indiquent que tout est normal et équilibré et que des feux rouges font état des problèmes particuliers, des déséquilibres énergétiques. Ce système peut être identique au quartier général ou «tour de contrôle» des méridiens d’acupuncture.
Dans l’inversion psychologique liée au domaine de la santé physique et mentale, tout se passe comme si les feux étaient tous au vert et que l’organisme, pendant ce temps-là était frauduleusement tenu de croire que la nécessité d’un rebalancement énergétique était normale. L’individu atteint a l’illusion d’être en bonne santé. Il semble que ce phénomène se retrouve dans certaines phases de maladies graves (schizophrénie, cancer, sida), et cela pourrait bien expliquer le phénomène des maladies dites chroniques.
L’organisme ou le mental du sujet est incapable de mettre en œuvre les mécanismes naturels d’autoguérison, car il n’a même pas la conscience du problème.
Selon Callaham, il est porté à croire que l’inversion psychologique serait la cause véritable de la maladie, qu’elle soit physique ou mentale.
La maladie débuterait quand, pour une raison quelconque probablement d’ordre psychologique, l’organisme ignore une partie de lui-même, la dérobe au système de contrôle de l’ordinateur central. C’est ce rejet même qui serait la cause de la maladie, Étrangement, un organe malade ou une condition non acceptée est comme un enfant délinquant qui a été privé d’affection ou d’attention, et la guérison survient lorsque se manifeste l’attention ou l’acceptation, lors d'une séance de PBA ( Psycho-Bio-Acupressure) par exemple.
L’inversion psychologique généralisée engendre non seulement une tendance à choisir de mauvais aliments , un mauvais éclairage, une musique inappropriée, etc., mais aussi une propension marquée à choisir un type de traitement médical ou psychologique et un thérapeute ou un médecin inadapté.
La personne atteinte sera plutôt encline à prendre les mauvaises décisions en ce qui concerne sa santé. Superficiellement, sa décision semblera excellente, mais à plus longue échéance elle remarquera que c’est le contraire de l’effet escompté qui se produit. Inversion de polarités cérébrales. Le corps possède un double électromagnétique. Comme tout champs électrique, le corps présente également des pôles opposés : un pôle positif et un autre négatif. Ainsi, par exemple, l'hémisphère droit du cerveau est positivement chargé tandis que le gauche l’est négativement. Dés qu’un état d’inversion psychologique se révèle chez un sujet, certains tests permettent de détecter une inversion des polarités cérébrales. Tout se passe comme si l’énergie négative du cerveau gauche se trouvait transférée dans le cerveau droit et vice versa. Quand cela se produit, on observe une désorganisation neurologique, souvent liée à une confusion mentale à peine perceptible.